Petit plus concernant l’Alimentation ou la 3ème médecine…
Il semblerait que quelques précisions soient nécessaires concernant cette méthode d’alimentation dite « ancestrale ». Résumons…
Il y a la première médecine, c’est la médecine traditionnelle.
Il y a la deuxième médecine, ce sont les médecines douces, exemple la naturopathie, l’homéopathie.
Et, il y a la troisième médecine, c’est l’alimentation.
Considérant que tout ce que nous ingurgitons pour nous nourrir peut influer sur notre santé, là il n’y a pas de discussion possible, il conviendrait que nous ne nous nourrissions que d’aliments bons pour notre corps et notre santé, évident n’est-ce pas, et que ces aliments puissent être digérer et transformer en énergie pour nos cellules, qui en ont bien besoin pour leur fonctionnement, sans que ces aliments ne soient générateurs de trop de déchets qui viendraient entraver le bon fonctionnement de ces dites cellules, encore une évidence.
Hippocrate déjà, disait à son époque, 500 ans avant Jésus-Christ « Que ton aliment soit ton seul médicament. »
Donc, partant de ce principe, il convient de lister les aliments bons pour notre corps et ceux qui ne le sont pas, ou encore ceux qui le sont moins, et de définir comment les préparer avant de les avaler. C’est ce à quoi s’est employé le Dr Jean SEIGNALET pendant de nombreuses années, en analysant les causes alimentaires des maladies, ce qui est devenu la nuthrithérapie.
Et là…que découvre-t-on ? Et bien, que depuis quelques dizaines d’années seulement, en fait depuis la seconde guerre mondiale et le baby boom en gros, de très nombreux aliments produits par les multinationales agroalimentaires dans leurs laboratoires de recherches, et que nous avalons copieusement tous les jours sans aucune méfiance, ont été modifiés et sont devenus difficilement assimilables par nos métabolismes.
En effet, comme le souligne le Dr Jean SEIGNALET dans son ouvrage : « Depuis que notre espèce s’est séparée des singes anthropoïdes, il y a environ cinq millions d’années, les précurseurs de l’homme (homo habilis, homo erectus) et l’homo sapiens lui-même ont consommé le même type de nourriture. Nos ancêtres étaient des nomades, cueilleurs/chasseurs (MENOZZI et coll. 1978), ce qui signifie qu’ils mangeaient de la viande, du poisson, des œufs, du miel, des céréales sauvages, des légumes sauvages et des fruits. Le seul lait qu’ils ingurgitaient était celui de leur mère et seulement pendant leur petite enfance ».
Et il faudrait, pour le plus grand bien de nos multinationales de l’alimentaire, que nous adaptions notre organisme en quelques décennies seulement pour assimiler leurs produits. Et je ne parle pas là, des nombreux additifs que l’industrie chimique a inventés, pour notre plus grand mal.
« L’alimentation moderne est riche en nouvelles molécules pour lesquelles enzymes et mucines ne sont pas souvent adaptées » nous précise l’auteur. Le blé, aliment banal par excellence, qui au départ, il y a environ 10 000 ans, avait 7 chromosomes, est devenu, à force de recombinaisons, hybridations, mutations génétiques, une céréale avec 14, voire 21 chromosomes pour certaines espèces. Cherchez l’erreur…
« L’homme moderne ne mange pas de la même manière qu’autrefois, et certaines maladies rares aux temps anciens, sont devenues fréquentes aujourd’hui », soulignent les chercheurs KOUSMINE et BURGER dès 1980 et 1985. Le Pr FRADIN dès 1991 quant à lui « dénonce les dangers de l’alimentation occidentale, responsable d’une forte augmentation des pathologies dites dégénératives : athérosclérose, cancers, affections auto-immunes, diabète gras ».
Je m’arrêterai là dans mon développement, en me permettant quelques conseils, faites attention à ce que vous mangez, lisez ce livre, faites vous votre opinion, et venez donner votre avis, il sera le bienvenu.
Je vous souhaite Bonheur & Santé.
JB
– « L’Alimentation ou la troisième médecine » – Collection « Ecologie Humaine » – François-Xavier de GUIBERT – 3 rue Jean-François-Gerbillon – 75006 Paris.